INTERVIEWS
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Brigitte Bop
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Un petit rappel sur les origines du groupes ? B :Ça m'aurait étonné ! ! On est 5 garçons plein d'avenir qui ont envie de jouer et les cheveux dans le vent. Sinon on a une page historique sur le site... Vous jouez du twist'n'punk, en fait j'ai pas trop entendu le côté twist... B : Si ! Beep bop a lula est un pur morceau de twist G : un peu accéléré... B : Notre musique est un mélange des 2 mais c'est possible qu'il y ait plus de punk que de twist. En fait twist'n'punk , c'est du punk rock mais avec un nom plus twist. G : Du punk-rock un peu dansant pour que les gars puissent prendre leur partenaire par la taille, un petit moment romantique. Il faut trouver le bon moment mais c'est possible !
Vos influences ? ? B : Tout ce qui est punk et punk-rock français c'est à dire les Cadavres évidement, Les rats, O.T.H. , Parabellum, Ludwig (du punk rock différents mais quand même), les Sheriffs... G : Un peu tout ce qui s'est fait de bien et de varié en punk rock français B : Et puis aussi Vince Taylor, Eddie Cochran et Gene Vincent. On n'est pas twist uniquement pour rire, il y a quand même des références derrières. Si tu veux il y a plusieurs choses : du punk rock pur (Exploited, Cadavres), du punk avec un petit quelquechose de rock'n'roll (Gonokox, Les rats, O.T.H.) . Et puis si tu veux un groupe qui existe encore Garage Lopez, voilà, c'est du pur punk rock twist'n'punk.
La 1ere partie des Cadavres pour le concert de reformation, ça vous fait quelque chose ? B : Ouais, c'est le 1er, le concert de reformation, ça fait quelque chose, c'est clair. On avait joué avec eux il y a super longtemps... G : pratiquement au début du groupe, un des tout premiers concerts, il y a 5-6 ans. B : Il y a une sorte de fierté. C'est une forme de fierté de dire qu'en punk rock tu fais partie des groupes qu'on appelle pour faire la 1ere partie des Cadavres, et en l'occurence, tu fais partie des 2 groupes du concert de reformation... même si par ailleurs c'est des mecs qui nous connaissent, qu'on avait déjà vu. Grosse fierté !
Vous avez un site internet, que pensez vous de ce média ? B : C'est pratique, on peut faire ce qu'on veut. Avec un minimum de moyen ça reste abordable. En gros il faut avoir un ordi, après en terme de communication c'est jouable. C'est un moyen d'expression instantané, ce qui est extraordinaire avec ça, c'est que tu dis quelque chose et l'instant d'après c'est sur un réseau où tout le monde va avoir accès.
Vous avez justement gagné un sondage sur internet, ça change une vie ? B : Non, mais là encore il y a une fierté. G : C'était quand même un concours gagné sur internet donc si tu veux on a fait une fête, on a acheté des gâteaux, des ballons qu'on a éclaté à la fin de la soirée. B : Et puis après c'est l'intérêt d'internet, ça fait des liens. Parce que pour référencer un site c'est la croix et la bannière donc le seul moyen c'est d'être en lien sur beaucoup de sites. C'est du pur punk rock c'est à dire que c'est la démerde : tu vas contacter d'autres personnes, tu leur dis que tu as mis un lien vers leur site et tu demandes qu'ils mettent un lien vers chez toi. Et puis les gens viennent comme ça sur ton site.
Vous avez fait un chanson plutôt ska (les gens heureux sur le live ), vous avez l'air de pas trop aimer le nouvelle mode ska... B : C'était même pas pour se moquer, on en avait pas encore vraiment après le ska à l'époque. Si tu veux on a toujours une croix à porter, c'est obligé chez nous ! Pendant un moment c'était " j'emmerde tous les groupes qui chantent en anglais " maintenant c'est le ska, parce que c'est la mode, que ça fait danser toutes les minettes. C'est de la provoque pour faire réagir les gens !
Vous trouvez pas que le plupart des groupes qui émergent maintenant sur la scène ska sont plutôt des groupes qui galèrent de puis un moment ? ? G : Je pense que ça dépend des groupes... Mais ce qui est important c'est le côté provoque parce que à partir du moment où tout le monde en écoute, c'est bien de tirer un peu dessus. Mais tout en sachant que c'est de l'humour, de l'ironie. Et puis on a quand même quelques morceaux où il y a des passages ska, c'est bien évidant qu'on est pas là à tirer à vue sur le ska en disant que c'est un truc inécoutable. Je pense que les gens qui connaissent un peu le groupe savent très bien qu'il y a de l'ironie, de l'humour au second degré et ils peuvent le comprendre comme ça. B : Et même si ils le comprennent pas comme ça, au moins ils vont réagir. Après on parle, on échange... Les gens viennent nous voir et on en discute, c'est toujours intéressant de faire réagir les gens. On est dans un monde ou plus personne ne réagit , on se met devant la télé et point. C'est l'individualisme poussé à l'extrême. Là au moins, on échange sur des bases " j'encule tous les groupes qui font du ska " ! ! Et souvent parce qu'il y a des choristes dans les groupes de ska G : Comme pour nous c'est passée l'époque des filles, faut bien qu'on se rattrape. On se rend compte que quand tu joues avec un groupe de ska, il y a plein de minettes qui viennent. Il faut jouer avec des groupes de ska ! ! B : A la limite on peut pas y échapper à l'heure actuelle...
Quand vous chantez Anarchie in eul Berry, vous donnez quel sens au mot anarchie ? B : Je pense pas qu'on soit anarchiste, on est pas militant politique. Notre militantisme à nous c'est d'avoir un micro et de pouvoir s'exprimer devant des gens. Maintenant on milite pas dans un parti... G : Ceci dit, si t'écoutes les paroles des chansons, c'est bien évident qu'on vote pas De Villier, c'est clair. Mais on est pas des militants purs et durs avec un drapeau. B : L'anarchie c'est plutôt le côté punk. C'est le côté qui va pas plaire aux gens qui se revendiquent comme anarchiste libertaire. Pour nous, l'utilisation du mot anarchie c'est le stéréotype : foutez le bordel dans votre région. Et puis il n'y a pas non plus que des conneries dans cette chanson : le berry à l'heure actuelle c'est des usines qui ferment. Quand on dit les fabriques de tampax sont remplacés par des usines de famas, c'est réel. Tout autour de Bourges qui est en plein centre du berry, il y a des usines d'armement qui ferment. C'est pas évident comme situation. Les syndicats de gauche et d'extrême gauche qui sont contre la guerre et les fabricants d'armes gueulent parce qu'on ferme les usines. G : Je trouve que dans un morceau comme ça il y a une partie de l'esprit du groupe : des textes qui au premier degré paraissent basiques, cons. En même temps il y a des choses qui portent à réflexion... B : des choses plus intelligentes il osait pas le dire ! ! C'est toute la difficulté de nos paroles de dire des choses intelligentes sur un ton rigolo, avec du second degré... C'est pour ça qu'on est pas très productif ! Encore qu'on est en train de retourner notre veste pour faire des paroles stupides. On s'oriente vers du rock stupide
Et Julien Lepers, c'est une chanson récente ? ? B : Non, elle est vieille. Elle est assez stupide mais il y a quelque chose derrière sur la télé. G : Le refrain a un côté vraiment primitif. Comme on a fait souvent des bars et qu'on en fait encore, c'est tout à fait le genre de chanson adaptée à cette ambiance... Il y a des gens qui montent sur scène et qui baissent leur pantalon !
Le petit mot de la fin ? ? B : ça m'aurait étonné ça ! Le ezine a tout à voir avec le fanzine : historique et mot de la fin ! G : Il faut saluer tous les ezinautes, il faut lire l'ezine B : Ouais, mais si ils lisent ce que tu es en train de dire, ils sont déjà sur le zin ! ! G : Donc allez voir notre site et vous en saurez beaucoup plus sur nous. En plus vous allez bien vous marrez et nous rapporter plein de sous ! Continuez allez voir des concerts, piratez des disques (c'est l'époque) ....
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