Les Ogres de Barback

 

Un petit rappel des origines du groupes ? ?

Alice : On est 4 frères et sœurs, on a commencé il y a environ 5 ans, plutôt dans des bars au début. Le premier concert à Ris Orangis était juste un concert où on nous avait demandé de jouer comme ça. Et puis petit à petit, des gens ont entendu parler de nous, ils nous ont programmé dans d’autres bars et finalement on a continué.

Pourquoi tant d’instrument par personne ?

Fred : Au départ, on avait seulement 1 instrument par personne mais pour la chanson française on trouvait ça vachement délicat de faire des spectacles avec 4 instruments, surtout qu’on ne les maîtrisait pas très bien. On a donc penser à rajouter des parties avec d’autres instruments même si on était encore moins bon. On a mis une guitare par là, une trompette par là pour mettre de la couleur dans nos morceaux.

Mathilde : Surtout qu’on avait pas mal d’instruments chez nous grâce à notre père, et c’était pas trop compliqué de s’en procurer.

Fred : Pour la maîtrise des instruments, on connaît seulement nos petites parties, par exemple, je ne sais pas faire autre chose que ce que je fais au bugle.

Vous avez fait une reprise des bérus sur votre nouvel album ?

Fred : Oui, en fait c’est un double album avec une partie de reprises où il y a bérus (salut à toi), Mano Négra, Brassens... Et un autre CD où il y a des enregistrements de concerts... C’est pas vraiment un album, il y a pas de nouveaux morceaux.

Quelles sont vos influences ?

Fred et Alice : C’est assez large, les reprises qu’on a fait, c’est justement pour endre hommage aux groupes qui nous ont influencés. La chanson française, le mouvement du rock alternatif, la musique tzigane...

Vous aviez participé à un concert pour la journée mondiale contre la télé au CICP, vous faites souvent des concerts militants ?

Fred : Je pense que c’était pas forcément contre la télé, c’est plus une image, parce que moi je regarde beaucoup la télé ! Des fois il y a des trucs biens... En fait, par rapport aux concerts militants, c’est assez délicat parce que nous on a pas le temps de s’investir plus que dans le concert en lui-même. Quand on nous appelle, on est toujours prêt à participer à un projet, même si on n’est pas toujours d’accord avec ce pour quoi on joue ; on est là quand il faut filer un coup de main.

Quelles sont vos idées politiques ?

Bah nous en fait, je sais pas ! (rire). Je pense que nos chansons définissent assez bien nos idées. On est pas vraiment anarchiste, c’est une influence de Brassens, quand je dis le mot anarchie, c’est vague en fait. Moi en fait, ce que j’ai envie c’est qu’on foute la paix aux gens et à moi (rires).

Votre public semble assez hétérogène...

Alice : ouais, surtout ce soir. En fait ça dépend de l’endroit, par exemple dans un campus on aura que des étudiants.

Fred : C’est la première fois qu’il y a autant de personnes différentes, avec les 5 filles hystériques ! ! !