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INTERVIEWS
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SVINKELS
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Pourquoi faites vous uniquement des concerts dans le milieu rock alors que musicalement, vous êtes résolument un groupe de hip-hop ? N : les concerts de rap, on y arrive pas : ils nous programment à la fin et y toujours une baston avant qu'on puisse passer !
Y a tout le temps des bastons dans les concerts de rap ? N : y parait qu'il y a des bastons... C : On a fait 2-3 plans rap mais ça a pas trop fonctionné, le gens du rap nous aiment pas trop ! N : De toute façon moi je préfère le rock parce que dans le rap on te servirait du macdo alors que là c'est pas du macdo ! (sur la table il y a charcuterie, poulet, vin... ) Bravo pour la fin bérus ! c'est la première fois que je peux les entendre en concert ! N : ben moi aussi, j'ai raté le concert des bérus, c'est pour ça que j'essaye de refaire le même ! ! N : remarque, toi à 13 ans tu pouvais pas sortir, moi mon reup s'était déjà cassé, je pouvais faire ce que je voulais ! Ouais, c'est les bérus qui ont niqué ma scolarité ! N : La première fois que j'ai pu sortir, je me suis retrouvé au poste !
Pourquoi avez vous participé à une compile contre l'alcool avec la chanson Alka Seltzer ? N : parce qu'on nous l'a demandé, parce que les autres groupes de rap y buvaient pas d'alcool et c'était chiant ! En plus on avait eu l'idée de la chanson avant même qu'il nous le demande, on voulait la faire alka seltzer. Si tu nous commande une chanson contre les interview, on te la fait ! Les interview c'est comme l'alcool, les 2 on s'en rappelle pas, sauf que la cuite c'est plus long !
Et pour le nom de votre groupe ; Svinkels ; c'est vraiment parce que vous en buvez souvent ? ? ? N : ça fait 8 ans qu'on en a pas bu ! ! ! C : Le truc c'est qu'on nous appelait les Svinkels avant qu'on fasse de la musique, j'allais cherché nico à son bahut avec au moins 8 bouteilles ! ! J'avais un blouson multipoche, une bouteille par poche ! Et quand les gens nous voyaient arriver ils disaient : " ça les svinkels ? ? "
à votre concert en première partie de Matmatah, le public avait plutôt mal réagi... comment le prenez vous ? ? ? C : tu nous as vu, on continue ! Ce qui était marrant avec Matmatah c'est que quand on se faisait jeter (c'est arriver une ou deux fois) on disait " Matmatah c"est nos potes, on va faire la fête toute la nuit avec eux ! ". Et puis si les gens viennent voir Matmatah, c'est parce qu'ils en ont marre de voir des Stomy Bugsy et donc quand ils voient un truc de rap, ils ont les boules ! !
Comment gérez-vous votre engagement au niveau du groupe ? ? N : On est comme tous les rappeurs, on vote Alain Madelin ! ! C : La politique, c'est pas le principal, mais d'un autre côté, c'est un truc qui est en toi. En fait l'engagement c'est de décrire ce qu'on voit autour de nous. C'est pas une condition de faire des textes engagés, mais si on l'occasion de dire des choses, on va pas se gêner pour les dire ! N : C'est évidant qu'on est pas de droite, pas besoin de chanter un texte politique pour que ça se sente ! Et puis on a une tribune : un public, des gens qui achètent nos disques, c'est normal que dans nos chansons on parle de politique.
Et pour finir, on voit beaucoup de groupes issus de milieu assez différents qui vous recommandent comme Louise Attaque, Matmatah, Sergent Garcia... Comment vous avez fait pour les connaître ? ? ? Pour Garcia, le bassiste on le connaît depuis super longtemps, quand on est sur Paris on rencontre plein de gens différents aussi bien dans la salsa, dans le jazz que dans le rap... On les croise dans les concerts ou dans les studios.
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